Le VIH/SIDA expliqué à la communauté Hutu du camp de transit de Walungu/Sud-Kivu

21 aoû 2015

Le VIH/SIDA expliqué à la communauté Hutu du camp de transit de Walungu/Sud-Kivu

Bukavu, le 19 août 2015 — La section VIH/SIDA de la MONUSCO/Sud-Kivu poursuit ses séances de sensibilisation sur cette pandémie. Le mercredi 19 et le jeudi 20 août, cette section a rencontré les ex-combattants des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda regroupés au centre de transit de Walungu.

C'est avec la facilitation et la coopération de la Section DDRRR que la séance sur le VIH/SIDA s'est tenue à Walungu, à l'intention de la deuxième vague des ex-combattants FDLR candidats à la relocalisation, après leur reddition volontaire.

Le mode de transmission, le développement de la pandémie, les méthodes de prévention, les avantages du dépistage volontaire ainsi que la prise en charge médicale et psychosociale – voilà les notions qui ont fait l’objet des échanges, dans la langue Kinyarwanda, avec les occupants de ce camp de transit. Deux cent six personnes y sont regroupées, dont 48 hommes, 48 femmes et 100 mineurs.

Pour le Dr. Jean-Luc Kassa de la section VIH/SIDA, cette séance s’inscrit dans le cadre du Mandat de leur Section, aux termes de la Résolution 1983 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, qui réaffirme, entre autres, l’engagement pris en faveur de l’accès universel à la prévention, au traitement, au soin et au soutien, en rapport avec le VIH/SIDA.

Cette Résolution permet à la Section VIH/SIDA de mener des activités communautaires, reconnaissant à tous, indistinctement, le droit à l’information sur cette pandémie, afin d'atteindre l'objectif « zéro nouvelle infection au VIH/SIDA» à l'horizon 2020.

A en croire Kassa, l’activité est une mise en œuvre « de l’intégration de la prévention des Infections Sexuellement Transmissibles (IST) et du VIH dans le processus DDR/RR (Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et Réintégration). » Ainsi, des activités similaires seront aussi organisées à Kamina, Kisangani, Kitona et Kotakoli.

Du côté de la communauté bénéficiaire, l’engouement était très perceptible. Très attentifs aux explications, les bénéficiaires n’hésitaient pas à manifester le besoin d’éclaircissement en posant des questions générales sur la matière traitée.

Au bout de ce premier jour de sensibilisation, sept personnes se sont portées volontaires au dépistage au VIH/SIDA.

Rappelons que des séances de ce genre sont aussi organisées à l’intention du personnel civil et militaire de l’ONU, des éléments de la Police et de l’Armée nationales congolaises, entre autres.