Les acteurs du processus électoral en formation dans la province de l’Equateur

8 sep 2011

Les acteurs du processus électoral en formation dans la province de l’Equateur


Photo: Alberto Mbuwa/ MONUSCO

Mbandaka, 6 septembre 2011 - La Province de l'Equateur accueille depuis le 6 septembre 2011 un séminaire de deux jours sur le renforcement des capacités des dirigeants de partis politiques, des responsables de la société civile, des femmes leaders et des professionnels des medias.

Organisé par la Division des Affaires politiques de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et présidé par le gouverneur de la province de l'Equateur par intérim, Dr. Bruno Bindamba, ce séminaire s'inscrit dans le cadre des préparatifs pour les prochaines élections générales en RDC.

Dans son allocution d'ouverture au séminaire qui a réuni plus d'une centaine de participants, le Dr. Bindamba s'est réjoui de cette opportunité qui, selon lui, est un « nouveau témoignage éloquent des efforts inlassables de la MONUSCO pour accompagner le processus électoral congolais ».

Trois grands thèmes ont été développés et discutés au cours de la première journée, à savoir les Devoirs et responsabilités des partis politiques dans la gestion d'un processus politique apaisé ; l'Intégrité morale comme condition d'élections apaisées ; et l'Implication de la société civile et des médias dans l'organisation d'élections apaisées.

Les discussions et débats ont révélé un certain nombre d'insuffisances de part et d'autre parmi les acteurs qui ont la capacité d'influencer la vie sociopolitique. Ainsi, si les medias ont été montrés du doigt pour leur manque de professionnalisme et leur soumission aux hommes politiques, ces derniers ont été critiqués pour leur tendance à développer le culte de la personnalité, ainsi que leurs tentatives d'instrumentalisation des forces de sécurité. Le manque de dynamisme de la société civile dans la province de l'Equateur a été également cité comme facteur pouvant menacer le bon déroulement des élections dans cette province.

Jean-Tobie Okala/ MONUSCO