Les Casques bleus de la MONUSCO font libérer un otage aux mains des FDLR

21 fév 2011

Les Casques bleus de la MONUSCO font libérer un otage aux mains des FDLR

Goma, 16 février 2011 - Les troupes de la MONUSCO basées à Nyamilima ont libéré le 16 février le Sud Africain, Peter Cock, pris en otage le 7 février par des combattants du Front démocratique de Libération du Rwanda (FDLR) du groupe de « SOKI », actifs dans le territoire de Rutchuru. L'agent sud-africain qui travaillait pour la compagnie pétrolière britannique, SOCCO–Internationale, avait été enlevé lors d'une attaque de son véhicule sur l'axe Rutchuru–Rwindi. Informé de cet enlèvement, les soldats de la MONUSCO ont pris contact avec le Commandant des FDLR (SOKI) pour les convaincre de libérer, sans condition, l'employé.

Face à l'opération de charme engagée en un premier temps par la Force de la MONUSCO, le Commandant des FDLR SOKI oppose un refus, et exige comme préalable la libération de combattants FDLR emprisonnés par les Forces armées congolaises (FARDC), ainsi que la cessation de toutes activités militaires de pilonnage de leurs positions. Le durcissement de ton de la part des ravisseurs n'entame en rien la détermination des militaires de la MONUSCO qui maintiennent la pression psychologique et menacent même de faire usage de la force. « Vous serez tenus pour responsables si quelque chose advenait au prisonnier », lance le Major Y.K. Bisht de la compagnie militaire de Nyamilima.

Cette tactique aura un effet immédiat. Sentant une attaque imminente de la part des Casques bleus, les FDLR s'exécutent, et libèrent le prisonnier sans condition. Une équipe de patrouilleurs de la MONUSCO se rend aussitôt sur les lieux où est retenu l'otage. Des échanges s'ensuivent, et le prisonnier est remis aux Casques bleus qui le ramènent à leur base. Les services médicaux préalablement mis en place pour accueillir l'ex-otage confirment que son état de santé ne présente aucune inquiétude.

Alexandre Essome / MONUSCO