Les Casques bleus réhabilitent l’école médicale d’Uvira

13 jan 2012

Les Casques bleus réhabilitent l’école médicale d’Uvira

Uvira, 13 janvier 2012 – Les Casques bleus pakistanais déployés dans le Sud Kivu viennent de poser un acte qui va soulager les populations de cette province de l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) qui fait frontière avec le Rwanda et le Burundi. Ils viennent, en effet, de remettre en état le bâtiment principal de l'école médicale de la ville d'Uvira qui est l'un des principaux centres de formation de la province.

Les travaux ont consisté à réhabiliter les salles de classe longtemps laissées en désuétude. Les Casques bleus ont également équipé le centre en tables et chaises, et construit un hangar dans la cour extérieure de l'école. Pour donner plus d'éclat à cette réalisation, les soldats de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ont planté des arbres tout autour de l'établissement avant de jeter un petit pont à l'entrée de l'école.

Le commandant pakistanais de la brigade du Sud Kivu, le Général de Brigade Nadir Khan, a remis ce bâtiment aux autorités congolaises de la coordination provinciale des écoles médicales au cours d'une cérémonie à laquelle ont pris part les élèves infirmiers de l'école, les autorités civiles et militaires locales, ainsi que des représentants d'agences onusiennes, d'ONG locales et internationales, et plusieurs responsables de la MONUSCO. La section "soins infirmiers" de cette école compte près de 400 élèves, dont 70% est composée de jeunes filles.

L'inspecteur à la coordination provinciale des écoles médicales au sud kivu, Musanza Cyprien, a reconnu que l'Institut technique médicale (ITM) d'Uvira, du nom de cet établissement, est la première école médicale parmi les 38 répertoriées dans la province à être réhabilitée par la MONUSCO. Dans la plus part d'entre elles, les élèves étudient dans des conditions précaires.

Pour le Général Khan, à travers ce Projet à impact rapide, l'objectif à long terme est de soulager les malades à travers des infirmiers formés dans de bonnes conditions. « Mes troupes resteront à vos cotés pour tout problème d'entretien du bâtiment réhabilité », a-t-il ajouté en guise d'assurance.

Le chef de Bureau de la MONUSCO à Uvira a, quant à lui, voulu lever toute équivoque quant aux objectifs des Projets à impact rapide qui permettent à la Mission d'intervenir de manière ponctuelle dans les différentes communautés en y apportant des solutions. Pour lui, les Projets à impact rapide n'ont pas pour objectif de se substituer à l'Etat à qui revient la première responsabilité d'aider les populations congolaises, mais plutôt de l'appuyer dans ses efforts.

Fiston Ngoma/ MONUSCO