Les femmes de Dungu se concertent pour une meilleure représentativité féminine en politique

4 avr 2016

Les femmes de Dungu se concertent pour une meilleure représentativité féminine en politique

Lansana Dabo

Dungu, le 31 mars 2016 : la MONUSCO en partenariat avec le Bureau Genre Famille et Enfants et le collectif des femmes de Dungu-centre, a organisé dans la Salle Welfare/Monusco, les cérémonies marquant la fin du mois dédié à la femme.  

Le théâtre présenté par les femmes des policiers, mettant en exergue le rôle de la Police Nationale Congolaise dans la protection des civils et la projection d’un film lié à la lutte des femmes pour le droit, ont constitué le clou de la rencontre, en présence de près de 150 femmes issues de différentes structures de défense des droits de la femme.  

La représentante du Bureau Genre Famille et Enfant du territoire de Dungu, Madame Louise Gulupay, a indiqué que, la femme n’est pas suffisamment représentée dans les institutions et que les différentes sensibilisations réalisées au courant du mois de mars, visent à informer les femmes sur leurs droits et susciter en elles, l’intérêt de leur participation aux prochaines échéances électorales. « On note à Dungu, une faible représentativité de la femme dans les institutions étatiques, parmi les décideurs des partis politiques, » a-t-elle souligné. 

Pour Madame Françoise Sungufue Bati, présidente du collectif des femmes de Dungu-centre, cette situation est loin de connaitre une évolution heureuse, dans la mesure où, sur le terrain, les données ne semblent pas leurs faveurs . « Les statistiques indiquent un nombre toujours croissant des filles non scolarisées, contre les garçons, » a-t-elle constaté. 

Par ailleurs, le Chef de Bureau de la Monusco-Dungu a recommandé aux femmes de s’unir en vue d’une synergie d’action quant aux prochaines élections. « Les femmes doivent établir des relations étroites, bénéfiques et durables entre elles dans l’objectif d’encourager et soutenir les candidatures féminines aux prochaines échéances électorales. 

Vos droits doivent  s’arracher et non être accordés comme un gâteau sur le plateau, a recommandé, » M. Leonidas Nkingiye.

Lansana Dabo