Le Coordonnateur Humanitaire condamne fermement les violences contre les civils dans la province de l’Ituri

1 juin 2021

Le Coordonnateur Humanitaire condamne fermement les violences contre les civils dans la province de l’Ituri

Bureau du coordonnateur humanitaire

Kinshasa, 31 mai 2021.Le Coordonnateur humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), M. David McLachlan-Karr, condamne fermement les attaques contre les populations civiles et les violations du droit international humanitaire dans la province de l’Ituri.

Ce 31 mai, selon des sources locales, des attaques meurtrières ont été signalées à Boga et Tchabi, dans le territoire d’Irumu, faisant au moins 55 morts, dont 30 parmi la population déplacée dans le site de Rubingo. Des maisons ont été incendiées et des civils ont été enlevés.

Cette situation tragique vient s’ajouter à un incident survenu à Drodro dans le territoire de Djugu le 28 mai, où les infrastructures d’un partenaire humanitaire ont été pillées causant la suspension temporaire de leur activité dans la zone.

« Ces attaques sont inacceptables. Les parties au conflit doivent protéger les populations civiles et ces crimes ne doivent pas demeurer impunis. Les communautés, déjà très vulnérables, doivent pouvoir vivre en paix où qu’elles soient et retourner chez elles en toute sécurité », a déclaré aujourd’hui M. McLachlan-Karr.

Le Coordonnateur humanitaire condamne également les attaques contre les convois et installations humanitaires, le vol de biens et d’assistance destinés aux plus vulnérables.

A cet égard, M. McLachlan-Karr rappelle que « les acteurs humanitaires ont pour mandat d’assister les personnes dans le besoin quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse. Toute attaque contre le personnel humanitaire et leurs installations constituent une violation du droit international et retarde l’acheminement de l’aide vers les personnes qui en ont besoin pour survivre ». 

Depuis fin 2017, la population de l’Ituri fait face à des conflits et violences armées.  La province compte 1,6 million de personnes déplacées. Seule une réduction durable et significative des violences permettra de soulager les souffrances de ces populations.