Ce rapport porte sur la période de novembre 2011 à mai 2013. Il évalue les progrès accomplis par les autorités dans la mise en œuvre des recommandations formulées par les mécanismes des Nations Unies s'occupant des droits de l'homme. Il salue les progrès réalisés dans la poursuite des agents de l'État pour des violations des droits de l'homme, notamment des violences sexuelles. La Haut-Commissaire note toutefois que la situation des droits de l'homme s'est nettement détériorée depuis son dernier rapport au Conseil des droits de l'homme, en particulier dans l'est du pays, où une augmentation importante du nombre de violations graves des droits de l'homme par les forces nationales de sécurité et de défense ainsi que par des groupes armés étrangers et nationaux, notamment le Mouvement du 23 mars (M23), a été observée. D'autres groupes armés ont, eux aussi, commis de graves violations des droits de l'homme et ont cherché à étendre leur contrôle de zones riches en ressources naturelles à l'est du pays, en s'attaquant aux civils, souvent sur des bases ethniques. Les élections présidentielle et législatives de novembre 2011 ont été marquées par de graves violations des droits de l'homme, apparemment surtout commises contre des membres et des partisans des partis d'opposition ainsi que contre des défenseurs des droits de l'homme et des journalistes. Il y a eu peu de progrès dans la poursuite en justice des auteurs présumés.

Date de publication : 12 juillet 2013

Langue originale : anglais