Table-ronde sur la participation de la Femme dans la société en Equateur

24 mar 2011

Table-ronde sur la participation de la Femme dans la société en Equateur

Mbandaka, le 23 mars 2011 - Une cinquantaine de femmes leaders venues des districts du Nord et du Sud-Ubangui de la province de l'Equateur se sont retrouvées le 23 mars au Bureau de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) à Mbandaka pour réfléchir sur la question de la participation de la femme dans la société. Cette rencontre dont le thème était « Faciliter la participation de la femme », s'inscrit dans le cadre de la Journée internationale de la Femme commémorée au cours du mois de mars.

Les participants à cette table-ronde ont réfléchi sur les différentes stratégies et pratiques susceptibles d'impliquer la femme à tous les niveaux, notamment au niveau de la famille, de l'administration et des organes de prise de décision. Pour la coordonatrice du Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme dans cette province, il s'agit d'abord de permettre aux femmes de comprendre à quel niveau se trouve aujourd'hui le débat sur l'égalité d'accès entre hommes et femmes à la formation, à l'éducation, ainsi qu'à d'autres opportunités, et ensuite d'identifier les obstacles à surmonter en vue de parvenir à cette égalité.

A l'issue de la rencontre, quelques pistes de solutions ont été proposées, à savoir la conscientisation de l'Homme sur la question du Genre, l'autonomisation de la Femme par l'initiation d'activités génératrices de revenus, et encore l'égalité de salaires entre hommes et femmes. Il a également été question de l'intégration des femmes de la communauté pygmée, longtemps restée en marge de la société. Il a alors été proposé d'élargir aux filles et femmes pygmées les mêmes opportunités au plan éducatif et professionnel, de diversifier les programmes de formation qu'offrent l'Institut national de Préparation professionnelle (INPP) et la Maison de la Femme, au-delà de la filière couture que ces deux structures proposent aux femmes en Equateur.

Jean-Tobie Okala/ MONUSCO