Un point d’eau pour la population de Kamako

15 jan 2019

Un point d’eau pour la population de Kamako

Kamako, 14 Jan.-18 : C’est le don qui a été fait au cours de la cérémonie d’inauguration organisée à Kamako en présence du Chef du bureau de la MONUSCO-Kananga et de l’administrateur du territoire de cette localité.

 

Environ 700 mètres de pente abruptes étaient parcourus plusieurs fois par jour par les populations habitant dans les environs de ce point d’eau de Kamako pour se baigner, faire la lessive et rapporter l’eau pour les besoins ménagers. D’avis d’un chef coutumier de Kamako, « cet ouvrage va soulager les efforts de la population et surtout des femmes et des jeunes filles généralement commises à la collecte de l’eau pour les besoins de la famille. »

Cet ouvrage réalisé par le contingent pakistanais de la MONUSCO est composé d’un centre de capture de l’eau et d’une moto pompe électrique qui emmène l’eau dans des réservoirs d’une capacité de 7 000 mètres cubes.  L’eau est désormais recueillie à des robinets mis en place sur le plateau de la pente évitant ainsi la descente et la remonter de 700 mètres avec tous les risques que cela représentait surtout en période de pluie.

D’un coût d’environ 16 500 dollars américains, cet ouvrage selon Anacletus M., l’Administrateur assistant du Territoire va nécessiter « la mise en place d’un comité de gestion afin non seulement de permettre l’approvisionnement continue en intrants pour le moteur mais surtout pour pérenniser l’ouvrage pour le bien-être de la population de Kamako qui a connu des moments difficiles avec l’afflux des congolais en situation irrégulière refoulés de l’Angola. » Cet afflux a un impact sur l’accès à l’eau vu l’insuffisance des points d’eau dans la localité. C’est pourquoi il « remercie la MONUSCO pour ce don. »

Pour Essoh Essis, le Chef du bureau de la MONUSCO à Kananga, ce projet à impact rapide de son organisation en faveur des populations de Kamako vient répondre à une demande des autorités de ce territoire qui a tenu malgré plusieurs secousses notamment l’insurrection de Kamuina Nsapu et l’afflux de congolais en situation irrégulière selon les autorités angolaises refoulés d’Angola.
 

Laurent Sam OUSSOU