Rutshuru, le 20 août 2015 - Dans le cadre de l’appui à la restauration de l’Etat de droit, de la protection et de la promotion des Droits de l’Homme à l’Est de la République Démocratique du Congo, la MONUSCO a financé la construction d’un bâtiment devant abriter le bureau territorial de la Division provinciale des Droits Humain à Rutshuru, dans la province du Nord Kivu.

D’un montant global de 42.750 dollars américains, le projet a été initié par le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH). Il prévoit également l’équipement en matériel informatique et en meubles de bureau pour cette antenne territoriale. La construction du bâtiment, quant à elle, a été exécutée par un partenaire local, le Centre de Recherche sur l'Environnement, la Démocratie et les Droits de l'Homme (CREDDHO), basé à Kiwandja.

La remise a eu lieu en présence notamment du Ministre Provincial de la Justice et des Droits Humains, de l’Administration du territoire de Rutshuru, des officiels de la MONUSCO, et des représentants d’ONG, de la société civile, ainsi que des associations de femmes. Ces dernières ont marqué d’un sceau particulier leur présence à la cérémonie en participant à une course, à l’issue de laquelle des prix ont été remis aux participantes. Il s’agissait, à travers cette activité sportive, de rendre hommage aux femmes en général, victimes de violences sexuelles dans cette partie de la province, et qui continuent pourtant de porter les responsabilités familiales les plus lourdes.

La représentante de l’Administrateur du Territoire de Rutshuru à cette cérémonie, Mme Liberata Rubumba Buratwa, a salué la réception de ce « bijou » qui va abriter l’antenne territoriale de la Division provinciale des droits humains. Ce bâtiment vient « matérialiser la politique de respect des Droits de l’Homme que prône le Gouvernement de la RDC dans le cadre du renforcement de l’Autorité de l’Etat dans notre juridiction » a-t-elle souligné.

La réalisation de ce bâtiment entre dans le cadre des interventions multisectorielles de la MONUSC, à travers la stratégie dite des « Ilots de stabilité ».

Adam Salami / MONUSCO