Au Nord-Kivu, le Bureau de l’Information Publique de la MONUSCO Beni-Butembo a tenu une réunion avec les leaders d’opinion locaux pour leur expliquer les mesures prises par la Mission onusienne face à la récente dégradation de la situation sécuritaire dans la région suite à une série de massacres attribués à des membres présumés de la rébellion ougandaise de l’ADF.

Les personnes invitées à cette réunion étaient des représentants de l’Association culturelle ‘’Kyaghanda Yira’’, des organisations de la société civile, de la jeunesse et des conducteurs de taxis-motos.

Le Chef du Bureau de la MONUSCO et le responsable de l’Information publique ont d’abord rappelé les différents aspects du mandat de la MONUSCO en RDC, expliquant qu’en l’occurrence il s’agissait de d’appuyer le Gouvernement dans ses efforts pour neutraliser les groupes armés illégaux et rétablir l’autorité de l’Etat dans la région.

Et que c’est dans ce cadre que le Chef de la MONUSCO a accédé à la demande du Président Joseph Kabila qui a souhaité voir renforcer la présence militaire de la MONUSCO dans le territoire de Beni.

Les forces de la MONUSCO ont en effet été accrues avec le déploiement de 200 éléments de la Brigade d’Intervention et de 100 policiers de la Mission.

A l’issue de la réunion avec les leaders d’opinion, quatre des participants, dont le Bourgmestre de la Commune de Rwenzori, théâtre des récents massacres, ont rencontré le Commandant de la Force de la MONUSCO ainsi que le Commandant adjoint de la Brigade d’Intervention pour demander qu’une action soit menée dans la zone du Mayangose. Selon eux, les assaillants opéreraient à partir de cette zone pour attaquer les populations civiles à la périphérie de la ville de Beni et du territoire de Beni

Moussa Demba Diallo/MONUSCO