Elections : les plateformes d’observation demandent l’appui de la MONUSCO

18 oct 2018

Elections : les plateformes d’observation demandent l’appui de la MONUSCO

Kinshasa, RD Congo- 17 octobre 2018- Des organisations non gouvernementales congolaises et des plateformes internationales qui œuvrent dans le domaine électoral ont davantage besoin d’appui et de soutien de la MONUSCO, alors que les élections présidentielle et législatives doivent être tenues le 23 décembre 2018. Les représentants de la Synergie des Missions d’Observation citoyenne des Elections en RDC (SYMOCEL) et de l’ONG ‘’Freedom House’’ ont formulé cette demande mercredi à la Mission au cours d’une réunion de travail organisée conjointement par la Division des Affaires politiques (PAD) et la Section des Affaires civiles (CAS).

PAD et CAS échangent régulièrement avec les organisations de la Société civile sur le processus électoral, dans le cadre du partenariat et de l’écoute de la population par la Mission, afin d’aider et de soutenir les bons offices de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC. Cette semaine, PAD avait invité l’équipe de la SYMOCEL conduite par Emmanuel Kazadi et le représentant pays du ‘’Freedom House’’, Budimir Milic.

Comprendre ce que font les uns et les autres, promouvoir le dialogue avec la MONUSCO ; lui doter des informations et des analyses idoines afin d’aider la Représentante spéciale du Secrétaire général à bien mener sa mission de bons offices, tel a été le but principal de la rencontre.

Lors des discussions, les deux plateformes ont fait état de nombreuses difficultés qu’elles rencontrent, ainsi que des questions très complexes liées à la période préélectorale, aussi bien dans les provinces que dans la ville de Kinshasa.  « Il s’agit, selon SYMOCEL, d’un lot de problèmes qui créent l’incertitude, et ne donnent pas aux nombreux Congolais l’assurance sur la tenue d’élections le 23 décembre 2018. »

SYMOCEL et ‘’Freedom House’’ ont fait quelques recommandations à la MONUSCO, notamment :  l’appui technique et logistique (pour leurs plateformes et leurs observateurs électoraux) ; la sécurisation des observateurs électoraux ; la sécurité des personnes (électeurs et électrices) ; le soutien des médias ; la protection des élections et des résultats.

                                                                              

Joseph Albert TSHIMANGA/PID