Mbuji Mayi, 24 septembre 2012 - Le 18 septembre à Mbuji Mayi, chef lieu du Kasaï Oriental, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Roger Meece, a présidé la cérémonie officielle pour la mise en place des Coordonnateurs provinciaux des bureaux conjoints du système des Nations Unies pour les provinces du Kasaï Oriental, Kasaï Occidental et du Bas-Congo.

Monsieur Meece était accompagné dans cette tâche par son adjoint, Coordonnateur humanitaire et Coordonnateur résidant en République démocratique du Congo, Fidèle Sarassoro. Une importante délégation composée de plusieurs membres du Gouvernement, ainsi que des ambassadeurs américain et canadien, et du représentant du Département du développement international (DFID) de la Grande Bretagne, avait également pris part à la cérémonie.

La mise en place des Coordonnateurs provinciaux est conforme à la décision 2008/24 du Secrétaire général des Nations Unies sur l'approche intégrée de l'action des Nations Unies dans les zones de conflit ou post conflit. Cette approche qui définit la nouvelle manière de travailler des Nations Unies sur le terrain, vise à maximiser l'impact individuel et collectif de l'action onusienne en réduisant les coûts des opérations. Cette initiative permettra de renforcer la coordination entre la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et les membres de l'Equipe-Pays constituée de l'ensemble des agences des Nations Unies.

Les bureaux des Nations Unies dans les provinces du Kasai Oriental, Kasaï Occidental et du Bas-Congo, premiers bénéficiaires de cette nouvelle approche, serviront également de test dans sa mise en exécution. Les priorités dans ces trois provinces situées à l'Ouest du pays, sont axées sur la consolidation de la paix et le développement. Dans ces zones considérées comme relativement stables, la MONUSCO, dont la présence est déjà réduite, va progressivement mettre fin à ses actions en faveur des agences du système des Nations Unies qui continueront de jouer leur rôle traditionnel d'appui aux institutions nationales.

Piergiorgio Paglialonga/ MONUSCO