Journée Internationale des droits de l’Homme: Reconnaissance du travail des journalistes congolais

17 déc 2010

Journée Internationale des droits de l’Homme: Reconnaissance du travail des journalistes congolais

Kinshasa, 13 décembre 2010 – Plusieurs journalistes se sont vu attribuer les prix de meilleur reportage sur les droits de l'Homme et les violences sexuelles au cours d'une cérémonie organisée le 10 décembre par l'ONG canadienne "Journalistes pour les Droits de l'Homme" (JHR) et le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BNUDH). Celle-ci s'est déroulée en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de l'Homme, marquant le 62ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'Homme.

Le point culminant de la cérémonie fut la remise des prix aux lauréats du concours du meilleur reportage auquel ont pris part des journalistes de la presse écrite, de la radio et de la télévision.

La presse écrite a enregistré deux lauréats dont Taylor Toeka, qui a été plébiscité pour son article "Arrestation d'un chef rebelle violeur: Un soulagement pour les Victimes", publié dans le quotidien local "Le Phare". Le second lauréat, Huguette Makuela, a été récompensée pour son article intitulé "Danseuses Victimes de leurs Patrons", paru dans l'édition du 29 octobre du journal "La Prospérité".

Concernant la radio, le meilleur prix a été décerné à Pascaline Zamuda de la radio "Association of Media Women" (AFEM) pour un article de fond titré "Situation des Droits de l'Homme dans les zones en conflit de la RD Congo: Les Hommes victimes de viol par les hommes". Un second prix de la radio a été accordé à Prince Murhula, journaliste de la "Radio Maria" pour son reportage intitulé "Situation des enfants victimes de viol: Territoire de Walungu, Sud Kivu". Le meilleur reportage de la télévision intitulé "Manque d'eau à Kinshasa", et diffusé le 23 septembre sur la chaîne de télévision "B-One", a été décerné à son auteur, Julie Sefu.

La cérémonie de remise des prix avait un double objectif: Reconnaître le rôle crucial que jouent les journalistes, en dénonçant les cas de violations des droits de l'Homme et en contribuant ainsi à mettre fin à l'impunité. L'autre objectif visait à encourager les professionnels des médias à continuer sur cette même lancée en assumant pleinement leur responsabilité.