Lubumbashi, le 19 avril 2018 – Le Directeur des Affaires politiques de la MONUSCO, Moudjib Djinadou, en séjour dans la capitale cuprifère, a échangé avec les autorités politico-administratives, les consuls accrédités en RDC, la société civile ainsi que différents acteurs politiques membres de la mouvance présidentielle et de l’opposition congolaise.

Deux préoccupations étaient au centre de ces échanges :

• Le nouveau mandat de la MONUSCO consigné dans la résolution 2409, et
• l’organisation des élections dans le respect strict de l’accord du 31 décembre 2016.

Avec le gouverneur de province, Celestin Pande Kapopo, Moudjib Djinadou a passé en revue la situation politique dans la province du Haut Katanga. L’autorité provinciale lui a fait part de la frustration du gouvernement face au comportement de certains opposants qui versent dans l’injure public, au lieu d’affuter leurs armes et se préparer pour la course au pouvoir.

Le gouverneur a demandé à son hôte de faire les bons offices avec ces politiciens mis en cause. Moudjib Djinadou a accédé à cette requête et a souligné que les bons offices font partie du mandat de la mission onusienne en RDC. Il a par ailleurs souligné que l’organisation des élections crédibles est un élément clé dans le processus de stabilisation de la République Démocratique du Congo.

La question liée à l’appui de la MONUSCO dans l’organisation des élections a aussi été passée en revue avec le représentant du président de l’Assemblée provinciale du Haut Katanga. Ce dernier a demandé à la MONUSCO plus d’efforts dans ses opérations pour la protection des civils, qui constituent l’électorat de tous.

Le directeur des Affaires politiques de la MONUSCO a aussi mis à profit son séjour à Lubumbashi pour échanger avec les représentants des partis politiques sur le processus électoral en cours en RDC. Il a notamment  insisté sur le fait que la mission accompagne le processus électoral tout en respectant les principes de la souveraineté nationale et des institutions établies.

Moudjib Djinadou a édifié ses hôtes sur le fait que le conseil de sécurité de l’ONU accorde une importance capitale au caractère inclusif des élections ainsi qu’au respect strict de l’accord du 31 décembre 2016.

Participant à ces échanges, les opposants membres de la Plate-forme «Ensemble pour le changement» ont demandé à la MONUSCO de faire de bons offices auprès du gouvernement pour que les personnalités politiques en exil regagnent le pays sans entrave.