Pinga, le 18 mai 2017 – La police de la Monusco a organisé du 11 au 18 mai 2017 une session de formation de recyclage au profit de la Police nationale congolaise (PNC) dans la cité de Pinga, une localité située à plus de 180  kilomètres de Goma, capitale et chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

La dite formation a été initiée grâce au partenariat PNC-UNPOL, représenté d’une part par le général Awachongo Vital, commissaire général de la police Nord-Kivu, et d’autre part par le général Awale Abdelnassir, chef de la composante UNPOL de la Monusco et David Ruiz, chef du bureau de la Monusco au Nord-Kivu.

Les différentes parties avaient convenu de la nécessité impérative d’une formation de base accélérée au profit de la police de PINGA, afin de lui permettre de réussir ses missions régaliennes tel que défini par les textes en vigueur.

La formation a couvert les matières suivantes :

-           Maintien et rétablissement de l’ordre public (MROPI)

-           Geste technique professionnel d’intervention  (GTP)

-           Ordre serré (OS)

-           Ethique déontologique policière (EDP)

-           Police de proximité (PDP)

-           Instruction pratique (IP)

-           Droit pénal général (DPG)

-           Droit pénal spécial (DPS)

Le chef de secteur UNPOL à Goma, Doamba Clemence, avait été instruite pour la mise en œuvre de cette formation, approuvée ensuite par la Direction général des grandes formations et des écoles.

Le bureau Monusco a assuré le transport du personnel formateur, soient deux UNPOL, cinq formateurs PNC. La Monusco a aussi fourni les repas pour les 34 bénéficiaires de la formation pour un délai de 30 jours.

La clôture de la session de formation en recyclage accélère, intervenue ce 18 mai 2017, a été présidée par le chef du groupement de Pinga. Ce dernier s’est dit largement satisfait, en tant que premier bénéficiaire de la prestation de la police, pour protéger la population et ses biens.

Le chef de groupement a souhaité que de tels partenariats soient développés dans d’autres domaines de la vie de sa cité. «Désormais, la population doit considérer la police comme son protecteur de tous les jours, en retour celle-ci doit se montrer opérationnelle avec beaucoup de professionnalisme pour bien mener sa tâche », a-t-il affirmé.

Quant au commandant de la police de cette cité, le capitaine Manani, il a évoqué les difficultés dont souffre son unité, notamment un personnel non professionnel, mal outillé et dont la plupart assume cette fonction en bénévolat puisqu’ils ne sont pas rémunérés. Il a profité de cette occasion pour inviter une fois de plus sa hiérarchie à résoudre cette situation.

Le chef de pool formateur PNC, Salvador Sangar, s’est largement appesanti sur le travail  abattu par son équipe durant les huit jours de formations, en dépit d’un manque cruel de matériel servant d’appui à la formation pratique. Il a cependant estimé que la formation a atteint les objectifs visés et que les apprenants devraient se réjouir de telles opportunités.

Sofiane Gazzah