L'Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs en visite à Goma

3 sep 2013

L'Envoyée spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs en visite à Goma

Goma, 2 Septembre 2013 - L'Envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, est arrivée ce lundi 2 septembre 2013 à Goma dans le Nord-Kivu en prélude à une mission régionale conjointe qu'elle mènera avec des émissaires de l'ONU, de l'Union Africaine, de l'Union Européenne et des Etats-Unis pour soutenir les efforts diplomatiques pour la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands-Lacs.

Mary Robinson est arrivée dans la matinée dans le chef-lieu de la province du Nord Kivu, en compagnie du Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler et du Commandant de la Force de la MONUSCO, Carlos Alberto dos Santos Cruz. L'objet de sa visite, a-t-elle indiqué, est de constater de visu la situation qui prévaut dans la province, d'exprimer sa solidarité aux populations du Nord-Kivu, aux victimes, aux soldats FARDC ainsi qu'aux Casques bleus de la MONUSCO.

Après s'être entretenue avec les responsables de la MONUSCO, Mme Robinson a rencontré le Gouverneur de province. Ensuite, elle s'est rendue à l'hôpital Heal Africa, puis à l'hôpital de niveau III de la MONUSCO, pour exprimer sa solidarité aux victimes civiles des combats de la semaine dernière entre les FARDC et les rebelles du M23 dans la région de Kibati. Pendant le reste de l'après-midi, l'Envoyée spéciale du Secrétaire général a rencontré les organisations de a société civile, avant de tenir une conférence de presse devant des journalistes de la presse tant nationale qu'internationale.

A la société civile et aux journalistes, elle a expliqué pourquoi elle a invité les envoyés spéciaux de l'Union africaine, de l'Union européenne et des Etats Unis à s'associer à cette mission, parce qu'elle veut que « la communauté internationale exprime sa solidarité pour une paix durable en RDC, qui passe par l'Accord-cadre et la Résolution 2098 » du Conseil de Sécurité des Nations Unies. L'action militaire, a-t-elle précisé, il le faut quand c'est nécessaire, mais il faut un processus politique pour éradiquer les causes profondes de l'insécurité.

Maïmouna Traoré/MONUSCO