Mater les tentatives d’évasions et prévenir les épidémies, au cœur d’une formation de la MONUSCO à Kananga

Mater les tentatives d’évasions et prévenir les épidémies, au cœur d’une formation de la MONUSCO à Kananga. Photo MONUSCO/Unité pénitentiaire

27 sep 2018

Mater les tentatives d’évasions et prévenir les épidémies, au cœur d’une formation de la MONUSCO à Kananga

Laurent Sam OUSSOU

 

Kananga, le 26 Septembre 2018 - Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action 2017-2019, l’unité pénitentiaire de la MONUSCO a organisé un exercice de simulation d’évasion et d’un cas d’épidémie au sein de la prison centrale de Kananga.

Cet exercice intitulé « dénouement d’une tentative d’évasion massive et la prévention des épidémies » vise à renforcer les capacités professionnelles desdits personnels et à expérimenter la mise en œuvre du plan de contingence validé le 08 Juin dernier en cas de forces majeures.

Au Total 63 personnels, à savoir 23 surveillants 34 Policiers et 06 Soldats FARDC, y ont pris part sous la supervision du Chef de Division de la Justice et d’une équipe de la division provinciale de la Santé.

La simulation sur l’évasion est partie d’une alerte reçue par la cellule de renseignement qui a été informé sur un complot concernant 30 détenus et un meneur qui cuisinait des repas pour les gardes. Ce dernier usant de sa proximité avec ces gardes va chercher à les empoisonner avant de donner l’alerte à ses complices pour s’évader.

Le deuxième exercice de simulation organisé le 20 Septembre 2018 a permis d’expérimenter la capacité opérationnelle du personnel pénitentiaires à faire face aux incidents majeurs au cours desquels il est recommandé l’activation du plan de contingence impliquant les responsables politico-administratives et judiciaires à divers niveaux.

Cet exercice a été conduit par le chef d’équipe de la Division provinciale de la santé, M. Muamba Nestor, Docteur épidémiologiste assistée de dame Kayaya Christine du service du laboratoire provincial du Kasaï-central. Sa première phase est basée sur la sensibilisation des symptômes de la fièvre hémorragique virale Ebola.

La seconde phase était axée sur la pratique ayant permis aux participants de voir de près l’équipement utilisé lors de la gestion d’une épidémie d’Ebola ainsi que les étapes à suivre en cas de confirmation.

Selon Valentin Djossou, de l’unité pénitentiaire, « l’exercice a bénéficié d’une succession d’actions et s’est bien déroulé sauf que les surveillants ont manqué de vivacité lors des interpellations des meneurs » avant de les inviter « à faire preuve de dynamisme et de promptitude lors des incidents. »

De son côté le Chef de Division de la justice s’est dit grandement satisfait de « la valeur que ces exercices apportent à la qualité du personnel de la prison de Kananga. » avant d’en remercier la MONUSCO pour « sa présence aux cotés des efforts du Gouvernement Congolais à parfaire l’administration pénitentiaire en général et à Kananga en particulier. »