Portrait de Charlotte SONGUE PRISO
Cette mère de famille, fait la fierté de ses chefs qui apprécient son engagement pour les plus vulnérables depuis qu’elle est entrée dans le système des Nations-‐unies il y a 12 ans.
En effet, Mme Charlotte SONGUE-‐PRISO, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est entrée dans le système comme Volontaire des Nations-‐unies alors que la Mission de la paix en RDC s’appelait encore MONUC (Mission des Nations-‐Unies pour le CONGO). Elle arrive dans la mission, plus exactement, en février 2006, comme officier des droits de l’Homme au sein de la Division des Droits de l’Homme. Elle sera basée à Kisangani, l’actuelle province de la Tshopo, où elle va coordonner pendant deux ans le Programme National d’Accès à la Justice pour les victimes de violences sexuelles, au sein de l’Unité
thématique « Justice Transitionnelle et Lutte contre l’Impunité » du Bureau des Droits de l’Homme. Cette Unité était chargée de faciliter l’accès à la justice et aux autres services (médical, psychosocial, socio-‐économique) aux victimes des violences liées au genre ou aux conflits armes.
Charlotte Songue était-‐elle déjà prédestinée à travailler aux droits de l’homme ou est-‐ce un hasard si elle s’est retrouvée dans ce bureau de la MONUSCO ? Sa réponse est on ne peut plus claire : « Je rêvais de faire les relations internationales, lorsque j’étais au lycée. Après l’université, je me suis intéressée aux droits de l’homme, et cela m’a conduit aux Nations-‐unies, le meilleur cadre pour promouvoir et protéger les droits de l’homme », dit-‐elle, avec une pointe de fierté dans la voix. D’ailleurs, on peut dire que les droits de l’homme sont une suite logique des choses pour elle, car après ses études secondaires à Douala (la deuxième ville du Cameroun dont elle est originaire) elle opte pour le Droit public qu’elle fait à l’Université de Yaoundé (capitale politique) avant de faire les droits de l’homme à l’Université de Nantes en France.
Téléchargez le fichier: