Portrait de Charlotte SONGUE PRISO

5 nov 2018

Portrait de Charlotte SONGUE PRISO

Cette mère de famille, fait la fierté  de  ses  chefs qui apprécient son engagement pour les plus vulnérables depuis qu’elle est entrée dans le système des Nations-­‐unies il y a 12 ans.

En effet, Mme Charlotte SONGUE-­‐PRISO, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, est entrée dans le système comme Volontaire des Nations-­‐unies alors que la Mission de la paix en RDC s’appelait encore MONUC   (Mission   des   Nations-­‐Unies   pour   le CONGO). Elle arrive dans la mission, plus exactement, en février 2006, comme officier des droits de l’Homme au sein de la Division des  Droits de l’Homme. Elle sera basée à Kisangani, l’actuelle province de la Tshopo, où elle va coordonner pendant deux ans le Programme National d’Accès à la Justice pour les victimes de violences sexuelles, au sein de l’Unité

thématique « Justice Transitionnelle et Lutte contre l’Impunité » du  Bureau  des  Droits  de  l’Homme. Cette Unité était chargée de faciliter l’accès à la justice et aux autres services (médical, psychosocial, socio-­‐économique) aux victimes des violences liées au genre ou aux conflits armes.

Charlotte Songue était-­‐elle déjà prédestinée à travailler aux droits de l’homme ou est-­‐ce un hasard si elle s’est retrouvée dans ce bureau de la MONUSCO ? Sa réponse est on ne peut plus claire : « Je rêvais     de faire les relations internationales, lorsque j’étais au lycée. Après l’université, je me suis intéressée aux droits de l’homme, et cela  m’a  conduit aux Nations-­‐unies, le meilleur cadre pour promouvoir  et  protéger  les  droits  de  l’homme »,  dit-­‐elle,  avec  une  pointe  de  fierté  dans  la  voix. D’ailleurs, on peut dire que les droits de l’homme sont  une  suite  logique  des  choses  pour  elle,  car  après ses études secondaires à Douala (la deuxième ville du  Cameroun  dont  elle  est  originaire)  elle opte pour le Droit public qu’elle fait à l’Université de Yaoundé (capitale politique) avant de faire les    droits de l’homme à l’Université de Nantes en France.

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