Photo: Moussa Demba Diallo/ MONUSCO

Beni, 19 septembre 2011 - Une équipe d'experts de la Mission de l'ONU pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) et d'agences humanitaires a été dépêchée les 13 et 14 septembre 2011 dans les localités d'Isale et Bulambo, province du Nord Kivu, Est de la République démocratique du Congo, pour vérifier des allégations selon lesquelles les populations de ces localités auraient fui leurs champs suite aux récents combats qui avaient opposé les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et un groupe armé non identifié à ce jour.

Il était également question d'évaluer les conditions sécuritaires qui prévalent dans ces localités à la lumière des élections à venir.

La mission de vérification était composée, côté MONUSCO, de représentants des Sections des Affaires civiles, de la Protection de l'Enfant, du Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme (BCNUDH), et côté agences, du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Refugiés (UNHCR) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM).

Informations prises, il s'est avéré que les récents combats entre les FARDC et les assaillants n'ont eu aucun impact négatif sur les activités quotidiennes des populations civiles d'Isale et de Bulambo, deux localités situées à l'Est de cette province qui fait frontière avec l'Ouganda et le Rwanda.

Les Humanitaires travaillant sur place ont affirmé que la situation s'est normalisée peu après ces combats qui avaient eu lieu vers fin août 2011. Ainsi, depuis la date du 29 août, comme en attestent les travailleurs de la FAO sur place, la population continue de vaquer à ses occupations champêtres. Cependant, le calme retrouvé reste précaire, car les habitants de ces localités disent voir par moment des combattants des Forces démocratiques alliées/ Armée nationale pour la Libération de l'Ouganda (ADF/NALU) circuler dans les zones avoisinantes du Parc national de la Virunga.

Les populations locales interrogées se disent également confiantes quant au bon déroulement du processus électoral en cours grâce à la présence des FARDC renforcée par les Casques bleus de la MONUSCO.

Moussa Demba Diallo/ MONUSCO