Sud-Kivu : journée porte ouverte sur l’autonomisation de la femme

17 mar 2015

Sud-Kivu : journée porte ouverte sur l’autonomisation de la femme

La MONUSCO a organisé le 12 mars 2015, en marge de la Journée Internationale de la Femme, une journée porte ouverte sur l’autonomisation des femmes. La manifestation a connu la participation active de 70 femmes leaders des Réseaux des Femmes de Panzi situé à environ 8 km de Bukavu.

Hommes et femmes, appartenant aux organisations féminines de Panzi ont été conviés à évaluer le chemin parcouru en matière d’autonomisation de la femme. Objectif ? Identifier les défis qui restent à relever pour que cette autonomisation soit effective et pour renforcer les actions visant à promouvoir l’égalité des sexes.

A cet occasion, la Secrétaire exécutive du « Caucus des Femmes pour la Paix au Sud Kivu», Solange Lwashiga à développé un thème sur les « femmes et élections » et « les femmes et la sécurité ». elle a invité les femmes à « s’impliquer effectivement dans le processus électoral en tant que candidates, électrices et observatrices et témoins (…) et d’éviter la manipulation politicienne contre les femmes pendant la campagne électorale »

Quant au Dr Denis Mukwege médecin-directeur de l’hôpital général de référence de Panzi, mondialement connu pour son combat pour la femme, il a déclaré lors de son intervention que « La femme ne peut être autonome que lorsqu’elle est en sécurité ». Il a, ainsi, à travers sa présentation rappelé aux femmes qu’elles doivent intégrer toutes les planifications qui touchent à leur sécurité et les a invitées à se mobiliser plus pour demander à l’Etat l’accomplissement de sa promesse quant à la réforme du secteur de la sécurité.

Cette célébration a été une occasion pour ces femmes de remettre un mémorandum dans lequel elles demandent aux acteurs étatiques et aux Nations Unies de « les sauver des situations chaotiques » comme l’insécurité à laquelle elles font face au quotidien. Elles y dénoncent, en outre, les hauts élevés d’analphabétisme des femmes. Car selon elles, « la promotion de la femme signifie la doter d’une capacité économique adéquate qui lui permettra d’être compétitive avec les hommes tant sur le plan électoral que managérial ».

Tahina