Sud-Kivu : la MONUSCO réhabilite la prison de Kalehe

14 juil 2015

Sud-Kivu : la MONUSCO réhabilite la prison de Kalehe

Sud-Kivu, le 9 juillet 2015 — Au Sud-Kivu, la ministre provinciale de la Justice et Droits humains, Mme Gisèle Balegamire, a, au nom du Gouvernement congolais, réceptionné

jeudi 9 juillet 2015 les locaux de la prison de Kalehe réhabilités grâce à la MONUSCO.

La cérémonie officielle de remise des clés de la prison à la ministre, s’est déroulée en présence des responsables des services administratifs, des services de sécurité et de migration, des responsables militaires et de la police, ainsi que des représentants de l’autorité coutumière de Kalehe.

Les travaux de réfection, dont l’exécution a été confiée à l’ONG CAPES, ont consisté dans la démolition et la reconstruction de certains murs vétustes, l’installation des grillages de protection sur plafond, l’installation du plafond en multiplexe, la rénovation de toutes les installations sanitaires.

En outre, la prison s’est vue dotée d’un hangar métallique avec des sièges métalliques, ainsi que d’une guérite et d’un mirador pour la garde et la surveillance.

Par ailleurs, les travaux ont compris : l’électrification totale de la prison par énergie solaire, l’approvisionnement en eau potable de toutes les cellules, le pavage de la cour intérieure avec espaces séparés pour les hommes, les mineurs et les femmes, ainsi que l’aménagement de locaux pour l’infirmerie, la direction, le greffe et la garde.

Tout cela a coûté 71.471 dollars américains, financés par la MONUSCO.

Marietha dos Santos, qui représentait la cheffe de Bureau de la MONUSCO à cette cérémonie, a exprimé sa joie de « pouvoir livrer au ministère de la Justice et à la communauté de Kalehe, un bâtiment où les détenus seront désormais incarcérés dans de meilleures conditions. »

Elle a dit espérer que le gouvernement congolais « jouera sa partition en mettant à la disposition de cet établissement le personnel nécessaire pour son fonctionnement et pourvoira aux besoins élémentaires des détenus… »

Parmi ces besoins élémentaires, il y a la nourriture, les soins de santé et la literie, mais également un effectif pénitentiaire suffisant, motivé et équipé, selon Buga Nduanging, le gardien de la prison.

Quant à Gisèle Balegamire, ministre provinciale de la Justice, elle a souhaité que cette prison réponde aux priorités assignées à son ministère, notamment la lutte contre l’impunité et le désengorgement de la prison centrale de Bukavu.

Alain Likota