Photo:Monusco/Paul-Richard Malengela

Mbandaka, 10 novembre 2011 - Conduite par le Commissaire général intérimaire de la Police Nationale Congolaise (PNC), le Général Charles Bisengimana, la délégation du Comité national de sécurisation des élections a effectué une visite de travail à Mbandaka pour évaluer les risques sécuritaires liés au processus électoral en Equateur. La délégation est composée de la Police Nationale Congolaise (PNC), des Forces armées de la RDC (FARD) et de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO).

Selon le patron de la Police congolaise, cette mission initiée par le Gouvernement central voulait s'enquérir des difficultés auxquelles fait face le processus électoral en Equateur et comment y remédier éventuellement. Le Commissaire général de la PNC et sa suite se sont réjouis de constater que la Province de l'Equateur est épargnée par la vague de violence qui secoue le reste du pays depuis plusieurs semaines : « L'Equateur n'a pas connu de faits majeurs susceptibles de mettre en danger les élections », a déclaré Charles Bisengimana. Toutefois, a-t-il poursuivi, nous devons voir quelles sont les principales menaces qui pèsent sur le processus et surtout comment les minimiser, pour que le 28 novembre 2011, les élections se déroulent dans le calme. D'ores et déjà, le Commissaire général intérimaire de la PNC a promis des renforts d'effectifs de Kinshasa vers l'Equateur avec l'appui logistique de la Monusco.

Lors du passage de la délégation au bureau de la Monusco à Mbandaka, le Chef de Bureau, Ould Mohamed Elhacen, a, à cette occasion, souhaité que l'on fasse mieux qu'en 2006 pour que du point de vue sécuritaire, tout se passe bien avant, pendant et après les scrutins.

La prochaine étape de ce tour d'évaluation des risques liés aux élections est la Province Orientale.