Uvira : La MONUSCO ouvre à la presse le chantier d’aménagement du pont Kawizi

Les journalistes de la presse écrite et audiovisuelle sur le site de la déviation des eaux de la rivière Kawizi, en compagnie de l’ingénieur de la MONUSCO, M. ANANI Kossi, qui répondait à leurs questions. Photo MONUSCO/Bilamekaso TCHAGBELE

5 juin 2018

Uvira : La MONUSCO ouvre à la presse le chantier d’aménagement du pont Kawizi

Bilamekaso TCHAGBELE

 

 

Uvira, le 1er juin 2018 – Les journalistes de la presse écrite et de l’audiovisuel ont visité ce vendredi les travaux de réfection et d’aménagement, par la MONUSCO, des ouvrages sur la route nationale numéro cinq, reliant Uvira à Bukavu, et sur la route de Kavivimra menant à la frontière avec le Burundi.

 

Sur la nationale no 5, les travaux s’effectuent en déviation du pont Kawizi qui a cédé il y a quelques semaines sous la pression des eaux ; conséquences des grosses pluies qui sont tombées sur Uvira et sa région.

 

Les travaux consistent principalement en la pose de buses métalliques soutenues par des blocs rocheux ; le tout sellé dans de la limonite sur une longueur de 30 mètres et une largeur de 7 mètres.

 

Sur le site de Kawizi, les journalistes ont suivi avec beaucoup d’attention les explications de M Kossi ANANI, ingénieur en génie civil à la MONUSCO et superviseur des travaux réalisés par le contingent militaire chinois.

 

M Kossi ANANI a indiqué aux médias que les travaux actuels visent à construire un ouvrage provisoire pour faciliter la circulation de personnes et de biens en attendant la réparation du pont cassé. Il a donc demandé aux journalistes de sensibiliser à travers leur média, les usagers de la route, au respect du tonnage et de la vitesse de circulation au niveau de cet ouvrage de déviation.

 

Un voyageur, (probablement un commerçant) à bord d’un minibus reliant Uvira à Bukavu a dit aux journalistes sur place « dites à la radio que la MONUSCO doit accélérer les travaux pour nous permettre d’éviter beaucoup de pertes car le temps, c’est de l’argent », avant d’ajouter « bravo quand même à ces soldats de la paix ».