Lubumbashi, 12 mai 2016- Le  Représentant Spécial adjoint du Secrétaire Général des Nations-Unies en République Démocratique du Congo, David Gressly, effectue une visite officielle à Lubumbashi, dans la Province du Haut Katanga, du 11 au 13 mai 2016.  Le numéro deux de la MONUSCO  est arrivé dans la capitale cuprifère  mercredi, accompagné du Chef de Bureau de la MONUSCO Lubumbashi, qui était allé le briffé à Kinshasa des derniers développements de la situation politique dans l’ex-Katanga.

David Gressly a rencontré  ce jeudi les autorités politico- militaires de la Province, notamment le Gouverneur de province, Jean Claude Kazembe, le Président de l’Assemblée provinciale,  Mwelwa Wa Sambi ainsi que le Commandant de la deuxième zone de défense Jean Claude Kifua et le Commissaire provincial de la Police Jean Bosco Galenga. Il a en outre reçu à la MONUSCO  les représentants des partis politiques, les Ongs et la société civile.

Abordé par la Presse à son arrivée, David Gressly a fait savoir que sa mission est  une  opportunité examiner la situation politique  actuelle et discuter des opérations de la Mission dans la région, en vue d’un éventuel  renforcement de la présence de la MONUSCO.

Parlant de  la situation politique  volatile à Lubumbashi depuis quelques temps, David Gressly a réaffirmé l’engagement de  la mission à faire respecter  l’Etat de droit partout dans le pays. Il a rappelé que le mandat de la MONUSCO est de  faire le monitoring de cette situation. ‘’Nous allons continuer à le faire. C’est pour cette raison que nous avons envoyé en urgence le chef de la police  de la Mission ici à Lubumbashi pour voir comment assurer une bonne organisation de notre présence’’.

Répondant à une question sur la demande de  protection par la MONUSCO formulée par l’ancien gouverneur Moise Katumbi, le DSRSG a aussi souligné   que la protection des civils est l’un des mandats garantis par la Résolution 2277. Et c’est dans ce cadre que la mission fait le monitoring de l’affaire Katumbi. Ce qu’elle pourrait faire pour tout autre civil menacé, comme pour les personnes  se trouvant à l’Est du pays. Et d’ajouter: <Nous nous devons de respecter notre mandat, celui que nous avons reçu du conseil de sécurité et nous allons continuer de travailler de cette manière>.

David Gressly a également édifié la presse de Lubumbashi sur le rôle de la MONUSCO dans le processus électoral en RDC. Il a souligné  que le Conseil de sécurité a clairement indiqué que la Monusco peut donner un appui logistique pour la révision du fichier électoral. ‘’Nous sommes déjà en discussion avec la CENI et d’autres partenaires à ce sujet. D'ailleurs, il y a une équipe qui est venue de New-York pour examiner exactement ce  que la Monusco peut proposer  comme appui sur le plan logistique. Et sur le plan sécuritaire, a-t-il renchéri : "L’accompagnement  peut se faire sur plusieurs formes y compris la formation de la police nationale, ce qui est déjà en cours".

Enfin, le représentant spécial adjoint a démenti l’information relayée par certains medias  qui ont annoncé le limogeage du chef de bureau de la Monusco Lubumbashi. "Nous sommes toujours avec notre chef de bureau. Vous le voyez juste à côté de moi.  Il n’a jamais été limogé. Nous savons ceux qui ont lancé cette fausse information  et pourquoi".